HOW TO DO THINGS BY THEORY (2010-2012):
plateforme pour un activisme théorique performé
Ce projet est conçu comme une initiative sur le long-terme, ayant pour but de renforcer la scène artistique contemporaine de la performance, pour la faire tendre vers l'auto-examen critique, l'autogestion et l'élaboration de méthodes alternatives de création et de partage du savoir. Il fonctionne en connectant les acteurs de la scène locale (francilienne) et internationale, qui mettent en jeu leurs capacités d'ouverture, leur curiosité, et leurs propres possibilités de se transformer, en se basant sur des objectifs communs. .
HOW TO DO THINGS BY THEORY
est à la fois un projet de recherche et un programme régulier d'évènements publics, impliquant les acteurs locaux et un public extérieur. Cette régularité vise à assurer une praxis de pensée-action aiguisée et solide, bien que non contraignante – les participants peuvent changer, l'essentiel étant que les pratiques évoluent constamment.
Le projet rassemble plusieurs formats, dont les plus aisément identifiables sont des groupes de lecture, des conférences théoriques, des discussions autour de la politique de la culture, la recherche de moyens de (se) documenter, des éditions et une pratique de mobilisation d'une plus large communauté par le biais de projections autoprogrammées suivies de discussions. Artistes et théoriciens locaux sont partie prenante du projet, en tant que participants de la plateforme, afin que, progressivement, le rôle de TkH dans la plateforme se fasse de plus en plus discret, à mesure que les initiatives locales s'emparent de certains programmes. Tous les programmes sont développés à petite échelle et avec un budget réduit, afin qu'ils puissent être poursuivis quel que soit le contexte et les conditions de productions.
La mission de cette plateforme militante théorique n'est pas de résoudre des problèmes sociaux mais d'inciter la scène artistique contemporaine à devenir plus consciente de son contexte social et de ses conditions de production. Il s'agit de re-penser ses propres place, positionnement, pratique, discours et, au-delà, être plus active dans la transformation d'un sentiment d'incapacité («cannot») – dans les limites ou champs de possibles – en un sentiment personnel, autogéré de capacité («can»). Il s'agit de faire émerger des scènes de dissensus (ou mésentente), dans le sens de Jacques Rancière, qui performeront la reconfiguration des débats et ordres de possibles.
Voici un des diagrammes que nous avons réalisés.
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